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Le meilleur statut pour un formateur indépendant

Le meilleur statut pour un formateur indépendant

Le choix du statut juridique n’est pas un point anodin de la création d’activité. En effet, certains statuts vont faciliter la vie du professionnel et d’autres la complexifier. Vous êtes formateur indépendant et vous souhaitez faire le meilleur choix de statut pour votre activité ? Notre article fait le point, pour vous, sur l’ensemble des éléments à appréhender.

Le contexte particulier de la formation

Un formateur indépendant demeure un prestataire de services. Néanmoins, son activité reste différente d’un consultant classique. En effet, un formateur va avoir besoin de davantage de travail en amont afin de préparer ses interventions.

Par ailleurs, les métiers de la formation professionnelle reposent sur des missions essentiellement orales. Même si un formateur peut et doit s’aider de supports divers (papiers, vidéos, projections…), il n’en demeure pas moins que la réalisation de la formation nécessite une animation orale.

Ainsi, peut-être davantage que pour d’autres types de consultants, un formateur a besoin d’être en pleine possession de ses moyens physiques et intellectuels lors de ses interventions. Or, l’accumulation des missions administratives et comptables peut représenter une source de stress pour le formateur. Il est donc très important, encore davantage que pour d’autres types de professionnels, de ne pas être noyé sous l’administratif.

Les statuts à éviter pour un formateur indépendant

Dans le contexte que nous venons d’appréhender, un formateur indépendant peut et doit rechercher un statut qui va lui apporter le moins de contraintes administratives, fiscales et comptables possibles. Ainsi, il est conseillé d’éviter les créations d’entreprises classiques de type SA (Société Anonyme), SARL (Société à Responsabilité Limitée) ou SAS (Société par Actions Simplifiée). En effet, la création de ces sociétés suppose le respect d’un certain nombre de contraintes.

Par ailleurs, le métier de formateur indépendant ne nécessite pas toujours (sauf cas exceptionnel) de s’associer avec d’autres professionnels. Il est essentiel de bien prendre en compte les règles inhérentes sur ce sujet. En effet, le fait de travailler à plusieurs peut apparaître comme rassurant et cela aide certains professionnels au lancement de leur activité.

Néanmoins, il faut aussi évoquer, dans certaines situations, la perte de « pouvoir » et de décision. En s’associant avec d’autres professionnels, les décisions et les stratégies sont partagées et les libertés sont, de fait, moins importantes.

Un professionnel indépendant peut, à un moment donné, ne plus être en phase avec les décisions et les orientations de la société. Ces désaccords peuvent avoir plusieurs motifs : mauvaise ambiance de travail, positionnement commercial inadapté, missions imposées… Or, lorsqu’un professionnel quitte une société, il doit opter pour un nouveau statut s’il souhaite poursuivre ses formations.

Enfin, les sociétés se créent généralement pour mobilier des fonds dans l'optique de constituer le capital social. Ce capital de départ sert, en règle générale, au financement du matériel, des outils de production, du stock ou pour la trésorerie. Il convient alors de souligner que les formateurs indépendants n’ont pas de besoins particuliers en ce qui concerne ces outils de travail. De ce point de vue également, la création d’une société n’apparaît pas nécessairement comme le choix le plus pertinent possible.

Les flexibilités professionnelles d’un formateur indépendant

Un formateur indépendant a, en effet, des libertés relativement précises. Il doit donc opter pour un statut qui lui permette d’exercer sans lui apporter de contraintes particulières. Ainsi, on cite plusieurs atouts inhérents aux formateurs indépendants :

  • Le lieu de travail. Comme nous l’avons vu plus haut, un formateur indépendant n’a pas d’obligation en matière de lieux de travail. Il est, par ailleurs, extrêmement rare qu’il prépare ses interventions et ses formations dans les locaux de l’entreprise cliente.
  • Les horaires de travail. Comme de nombreux consultants, un formateur peut préparer ses supports de formation aux moments qu’il juge opportuns. Il dispose alors d’une réelle liberté pour organiser ses journées. Par ailleurs, ce travail « en décalé » reste invisible contrairement aux consultants classiques qui doivent respecter certaines heures pour, par exemple, l’envoi de mails, fichiers, dossiers, etc.
  • Le bassin d’emploi. Un formateur ne se déplace que pour réaliser ses formations physiques. Ainsi, son territoire de prospection commerciale est immense, dans toute la France et parfois dans les pays limitrophes. Il n’a d’ailleurs pas d’obligation d’habiter à proximité de sa clientèle.
  • Les charges fixes. Le métier de formateur indépendant ne suppose pas nécessairement l’acquisition de coûteux logiciels ou de matériels de pointe. Ainsi, en règle générale, les charges fixes en lien avec l’activité demeurent relativement faibles.

Ainsi, en résumé, un formateur indépendant a relativement peu de contraintes intrinsèques à son activité. Par ailleurs, ses libertés professionnelles demeurent, également, très importantes. Cela explique alors pourquoi les formateurs indépendants se tournent, de plus en plus, vers des solutions alternatives à la création d’entreprise, comme le portage salarial.

L’adéquation du portage salarial avec l’exercice de formateur indépendant

En conclusion, face aux défis et contraintes que composent le métier de formateur indépendant, le portage salarial représente une des solutions les plus pertinentes. Un contrat de portage salarial repose sur une relation entre trois acteurs : le formateur, le client et la société de portage. Cette dernière s’occupe d’encadrer la relation commerciale et de réaliser toutes les missions administratives chronophages.
Lorsqu’un formateur indépendant exerce en portage salarial, son quotidien professionnel se résume aux points suivants :

  • Préparer les supports de formation et la conduite de celle-ci ;
  • Réaliser et assurer les temps de formation auprès des entreprises clientes ;
  • Transmettre les éléments financiers à la société de portage durant le bilan mensuel.

Il ne se concentre que sur son cœur de métier qui, comme nous l’avons vu, repose sur une dose de « performance » le Jour J. Il convient aussi de souligner qu’un formateur indépendant doit prospecter lui-même sa clientèle, ce qui lui offre une liberté totale dans le choix de ses missions.

Enfin, certaines sociétés de portage, comme Links Consultants, disposent de labels et certifications en matière de formations professionnelles. Le recours à ces sociétés permet alors d’élargir ses possibilités d’action et donne davantage de crédibilité aux formations dispensées. Le contenu de la formation physique ou en ligne doit, évidemment, être validé par la société de portage salarial.