Portage salarial : ce que vous devez savoir

Tout savoir sur le portage

Portage salarial ou intérim, quelle différence ?

Le portage salarial et l’intérim impliquent une notion de durée limitée dans le temps liée à la définition d’une mission, c’est pourquoi ils sont souvent comparés. En réalité, intérim et portage salarial n’ont ni la même nature d’indépendance ni le même horizon de développement. Deux statuts juridiques souvent et injustement comparés…

Ce sont deux statuts totalement différents qui ont chacun leur propre vocation, même s’ils établissent tous deux un lien entre 3 acteurs : la société cliente, la société de portage/d’intérim, le collaborateur.

La première différence tient à la vocation de chacun des statuts

  • L’intérim est une solution apportée aux entreprises dans certains cas prévus par la loi, lorsqu’elles sont dans l’incapacité de recruter des personnes aux compétences spécifiques dont elles ont besoin.
  • Le portage salarial est une solution apportée aux entrepreneurs pour les accompagner dans la création de leur projet professionnel autonome et leur donner toutes les chances de le pérenniser.

Les conditions d’exécution de l’intérim et du portage salarial sont donc opposées :

  • L’intérim délègue des compétences au profit de sociétés clientes pour une durée déterminée : une fois déléguée, la compétence est sous la responsabilité de la société cliente qui fixe ses conditions de travail et de rémunération.
  • Le portage salarial porte un collaborateur qui effectue des missions chez ses propres clients, dans les conditions d’organisation et de rémunération qu’il a lui-même négociées : il est entièrement autonome, comme tout travailleur indépendant.

Alors que choisir ?

Le meilleur statut est celui qui correspond à ce que vous êtes et à ce que vous voulez faire : le portage salarial nécessite d’avoir une fibre d’entrepreneur là où celui de l’intérim répond uniquement à une volonté de mobilité.

Les conditions d’exécution de l’intérim et du portage salarial sont donc opposées :

Toute vie professionnelle nécessite des mises à jour permanentes de ses compétences, l’expertise étant naturellement inscrite dans une dynamique de savoir ou du faire savoir.

Mettre en œuvre ses compétences de manière autonome entraîne doublement la nécessité de se former : se former à l’autonomie et affûter son expertise pour rester crédible et inspirer confiance sur des marchés toujours plus exigeants.

Dans le monde professionnel, stagner signifie reculer… C’est la raison pour laquelle Links Consultants accompagne l’ensemble de ses consultants dans leur développement professionnel technique et entrepreneurial (formation à l’autonomie) :

  • Les RIA (réunions d’information et d’accueil)
    apportent à tout porteur de projet une formation générale sur la réglementation, le périmètre et les modalités du portage salarial. À l’issue de cette formation, vous aurez tous les éléments nécessaires à la finalisation de votre réflexion.
  • Le parcours de formation au métier de consultant :
    Les plus grands experts ne sont pas toujours les meilleurs commerciaux. Or, travailler de manière autonome nécessite une capacité à « se vendre ». Links Consultants offre à ses portés une journée de formation à la force de vente et à la relation client : se présenter, se différencier, valoriser son expertise, chiffrer ses interventions, négocier ses contrats, aménager des clauses particulières dans le cadre de réductions budgétaires, relancer ses prospects, fidéliser son portefeuille… Links Consultants vous propose un panorama à 360° de tous les paramètres et enjeux de développement à maîtriser pour pérenniser son projet au-delà des premières promesses de commandes qui justifient souvent le lancement d’une activité.
  • Les formations spécifiques complémentaires :
    En tant que salarié d’entreprise, vous bénéficiez du Compte Personnel de Formation (CPF). Remise à niveau en langues étrangères pour des missions hors de France, apprentissage informatique, complément d’expertise à votre savoir-faire, actualisation de vos connaissances, ouverture à une expertise complémentaire : tout ce qui contribue à la réussite de votre projet doit être actionné !

Ai-je le droit à l’aide au retour à l’emploi (ARE) en portage salarial ?

Vous avez été salarié, vous venez de vous inscrire à Pôle Emploi et vous ne voulez pas perdre vos indemnités de chômage par le démarrage d’une activité en portage salarial. Vous êtes déjà inscrits à Pôle Emploi et ne craignez que vos périodes travaillées en portage salarial diminuent votre période de droit au chômage. Le portage salarial est conçu pour sécuriser pleinement votre statut et vous garantir le maintien total de vos droits.

L’Aide au retour à l’emploi (ARE) est réservée par principe aux salariés qui cotisent à Pôle Emploi : un travailleur autonome en portage salarial étant salarié, est sous le régime de droit commun et bénéficie donc de l’ARE.

Quelles sont les conditions requises ?

Comme tout salarié, vous devez, pour pouvoir bénéficier d’indemnités de chômage, pouvoir justifier d’une période de travail de 122 jours consécutifs (4 mois), ou de 610 heures travaillées au cours des 28 derniers mois (pour les + de 50 ans, cette période est de 36 mois).

Comme tout salarié, vous devez avoir involontairement perdu votre emploi (suite à licenciement, rupture conventionnelle ou fin de CDD).

Si vous avez démissionné, vous ne pouvez pas bénéficier de l’ARE sauf si votre démission :

1. Fait suite à un changement de lieu de résidence rendant impossible le maintien de votre contrat de travail

2. S’opère dans le cadre de la mutation de certains contrats de travail (contrat d’avenir, d’insertion ou d’emploi jeune) au profit d’une formation ou d’un CDD d’au moins 6 mois,

3. Fait suite au constat d’actes délictueux

4. Intervient dans les 91 jours maximums du contrat en cours suivant un précédent licenciement ou une rupture conventionnelle, suite auquel vous ne vous êtes pas inscrit à pôle emploi

5. Est liée à un CDI proposé en lieu et place de votre contrat,

6. Est liée à votre engagement pour une mission de volontariat de solidarité internationale

 

Comme tout salarié, vous devez vous inscrire comme demandeur d’emploi, et être en mesure de prouver que vous recherchez effectivement et activement un emploi ou une mission de portage, ou que vous êtes en cours de création d’entreprise. De plus, vous ne devez pas avoir atteint l’âge légal de la retraite.


Si ces conditions sont remplies, alors l’ouverture des droits devient effective pour une durée maximum de 24 mois pour les moins de 50 ans et de 36 mois pour les plus de 50 ans.

Depuis le 1er octobre 2014, vous pouvez cumuler l’ARE et le fruit de votre activité professionnelle sans aucune limitation dans le temps : votre chiffre d’affaires est cumulable avec le versement de l’ARE à condition que le cumul ne soit pas supérieur à votre rémunération antérieure.


Le nouveau dispositif permet désormais de conserver l’ensemble de vos allocations en cas de reprise d’emploi(s) même de courte durée (150 heures minimum). À la fin de l’indemnisation initiale, il sera effectué un rechargement des droits acquis entre-temps.

Que vous ayez recours au portage en parallèle de vos recherches d’emploi ou pour développer une activité de manière autonome, cette sécurité sociale est un véritable gage de sérénité, premier levier de la réussite de tout projet !

Une entreprise de portage étant assimilée à une entreprise traditionnelle, elle délivre des attestations employeurs à la suite de rupture de contrat de travail et se conforme aux éventuelles exigences spécifiques du secteur.

Portage salarial ou temps partagé, quelle différence ?

Le portage salarial est un statut juridique permettant à un entrepreneur de développer son activité de manière autonome tout en bénéficiant du régime du statut salarié. Article L 12-a- 54 et suivants du Code du Travail.

Cette solution permet à un expert autonome d’intervenir dans le cadre d’une mission.

Le temps partagé est un statut juridique permettant la mise à disposition de personnels qualifiés par une entreprise dont l’activité exclusive est le temps partagé. Cette solution permet une intervention dans le cadre d’un poste. Articles L1252 à L1253-13 du Code du Travail.

Qu’est-ce que le management de transition ?

Le management de transition ou à temps partagé consiste à faire appel à un expert à qui l’on confie une responsabilité managériale pour une mission plus ou moins longue.

Lorsque l’entreprise est confrontée à un dysfonctionnement, lorsqu’elle doit réagir rapidement à une opportunité de développement ou lorsqu’elle fait face à un départ imprévu, le recours à un manager de transition s’impose comme une des solutions les efficaces :

  • Le manager de transition, parce qu’extérieur à votre entreprise, implique recul, expérience et analyse critique : il vous fait regarder votre organisation d’un œil neuf
  • Le manager de transition est une expertise extérieure : il vous apporte des compétences nouvelles et reconnues pour compléter les vôtres et faire progresser votre organisation
  • Le manager de transition est libre : il peut généralement intervenir dans votre entreprise en quelques jours et avant un recrutement

Les Consultants Links sont tous des professionnels reconnus, ayant exercé des responsabilités en entreprise. Ils interviennent autant en mode projet, que dans des organisations matricielles ou hiérarchiques.

La richesse du réseau Links nous permet de vous proposer des solutions dans la plupart des grandes fonctions de l’entreprise : Stratégie, Finance, Développement commercial, RH, SI…