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Zoom sur le métier de consultant en développement durable

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Le développement durable et l’environnement vous intéressent et vous souhaite en connaître davantage sur la question ? Le métier de consultant en développement durable permet d’exercer un métier passionnant et enrichissant. Zoom sur un métier émergent et de plus en plus recherché par les entreprises.

Les contours du secteur du développement durable

Les stratégies de développement durable regroupent l’ensemble d’actions spécifiques. Il s’agit alors d’optimiser l’usage des ressources, de réduire l’impact sur l’environnement ou de diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Dans certaines situations, le développement durable peut également consister à favoriser le bien-être humain.
Le développement durable s’invite dans le monde des entreprises à travers le terme de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Dans les organisations publiques, cela s’est traduit par l’ensemble des démarches d’Agenda 21. Ces démarches sont comprises dans ce que l’on appelle la RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations).
Autrefois perçu comme un poids et un frein à la compétitivité des entreprises, le développement durable est devenu une arme commerciale. Certaines entreprises sont parvenues à repenser leur modèle économique et à gagner des parts de marché grâce à ce nouvel enjeu. La prise en compte de l’environnement devient alors un atout positif pour le développement de l’entreprise.
Un consultant en développement durable peut travailler, avec une entreprise, sur différents volets :

  • La définition d’un calendrier et d’actions permettant l’entrée d’une entreprise dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale d’une Entreprise).
  • Le travail de communication. Certains consultants peuvent mobiliser leurs compétences en marketing et en communication. Il s’agit de faire connaître les orientations environnementales prises par l’entreprise à sa clientèle et partenaires.
  • La vérification des process par rapport aux normes en vigueur. Il s’agit d’évaluer l’entreprise pour s’assurer que toute la chaîne de production respecte bien les obligations. La perte d’une norme professionnelle peut avoir des conséquences préjudiciables.
  • Le développement de nouveaux outils de production et de travail plus « responsable ». Cette mission est confiée, comme nous allons le voir plus bas, à des profils en ingénierie. Le consultant est capable de bâtir des systèmes innovants.

 

Les formations pour être consultant en développement durable

En règle générale, les formations en développement durable s’ouvrent aux profils disposant d’un diplôme Bac+3 à Bac+5. En effet, ces formations s’inscrivent en fin de parcours universitaire, car elles viennent compléter un enseignement général.
Il existe un certain nombre de formations, allant du BTS au Master en Développement Durable. On retrouve également des formations en RSE ou en Économie Sociale et Solidaire (ESS). Il existe aussi des enseignements concernant la Qualité Sécurité-Environnement en lien avec ces domaines d’expertise.
Certaines écoles ne proposent pas de cursus entièrement dédiés au développement durable. Néanmoins, elles intègrent des modules de cours complémentaires (obligatoires ou optionnelles) dans la validation du diplôme. Par ailleurs, comme n’importe quel secteur, il est parfaitement possible de réaliser sa formation en alternance. Le futur consultant a alors un pied dans le monde professionnel et se spécialise beaucoup plus rapidement.
Un consultant en développement durable commence sa carrière aux alentours de 1 500 € nets. Néanmoins, en fonction de son expérience et du secteur choisi, la rémunération peut rapidement augmenter. Il convient de souligner que les managers de transition peuvent prétendre à une rémunération bien supérieure.

Les débouchés du secteur de l’environnement

Le secteur du développement durable offre des débouchés multiples adaptés à différents profils de professionnels. Ainsi, chacun peut s’y retrouver et démarrer une activité « éco-responsable ».
Il existe, bien évidemment, des secteurs qui recrutent davantage sur cette question environnementale. Nous pouvons donc citer :

  • Les entreprises des travaux publics et du bâtiment. Le consultant doit veiller à ce que la construction bâtie respecte l’ensemble des normes dites RT (Réglementation Thermique) ou Basse Consommation.
  • Les agences d’urbanisme. Ces entreprises restent en lien avec le point précédent. L’aménagement du territoire et l’édification de nouveaux projets d’urbanisme restent soumis à des contraintes environnementales. Les agences d’urbanisme peuvent être en recherche d’experts sur ces questions.
  • Le secteur du tourisme. De plus en plus de voyageurs se soucient de leur impact sur l’environnement. Un consultant doit donc être en mesure de conseiller les agences pour proposer une offre attrayante en limitant le bilan carbone des touristes.
  • Le secteur industriel et productif. Les industries s’ouvrent de plus en plus aux nouvelles technologies en vue d’améliorer leur process. Ainsi, l’État a notamment développé le projet « Industrie du Futur » visant à réduire la consommation et l’utilisation de ressources dans la production.
  • Le monde associatif. Le professionnel va mettre ses connaissances en développement durable au service de missions pédagogiques, d’animation ou de plaidoyer. Le consultant a alors un rôle polyvalent.

 

La place du consultant en développement durable en entreprise

Un consultant en développement durable doit posséder un certain nombre de qualités au cours de ces missions. Il y a, en premier lieu, les attitudes indispensables d’une posture professionnelle adéquate. Nous vous renvoyons, à ce titre, sur notre article .
La mise en œuvre d’une stratégie de développement durable nécessite de faire adhérer au changement , il faut donc être :

  • Ouvert et agile. Un manque d’esprit de compromis risque de poser un certain nombre de problèmes. Les solutions proposées par le consultant seront alors vues comme « hors-sol », voire culpabilisantes.
  • Rigoureux et travailleur. Ce poste nécessite de se plonger dans l’ensemble des strates d’une entité. Il s’agit alors d’en connaître les contours et les rouages. Une lecture superficielle de l’activité d’un client est évidemment à proscrire.
  • Informé sur le cadre réglementaire. Il est central de s’informer sur les évolutions « extérieures » en lien avec l’environnement de l’entreprise. Ce travail de veille juridique peut également être prospectif, en anticipant les changements à venir.

En matière de développement durable, un consultant doit garder à l’esprit que la trajectoire est aussi importante que les objectifs finaux. Il est donc nécessaire de ne pas brusquer ni se priver de relais auprès de la structure cliente. Une stratégie RSE est pleinement efficace si elle repose sur l’adhésion entière de chaque partie d’une entité.