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Le never quitting devient la cause principale du burn-out professionnel

never quitting

Manque de sommeil, stress chronique, anxiété… Les effets néfastes de tels rythmes sur la santé, ont d’importants impacts sur la santé mentale et physique. Grand nombre de salariés ne parviennent pas à lever le pied. Les différentes études menées au fil des années ont mis en lumière les causes et les conséquences néfastes du never quitting.

D'après les derniers chiffres de l'Organisation Nationale du Travail, plus de 400 millions de personnes employées travailleraient plus de 49 heures par semaine, soit environ 22 % des 1,8 milliards de personnes employées dans le monde. Ne pas pouvoir prendre le temps de souffler est une réalité qui entraîne des conséquences néfastes pour la santé des individus.

De plus, prenez en compte qu’il est important de ne pas dépasser les durées maximales quotidiennes et hebdomadaires de travail. Selon le code du travail, le salarié ne peut pas, sauf exceptions, travailler au-delà de 10 heures par jour, de 48 heures par semaine et de 44 heures par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives. En d'autres termes, l’employeur peut demander de travailler 48 heures certaines semaines, à condition de respecter une moyenne de 44 heures de travail hebdomadaire pendant 12 semaines. Cependant, le salarié doit tout de même bénéficier d'un repos quotidien minimum de 11 heures consécutives et d'un repos hebdomadaire minimum de 35 heures consécutives.

 

Un phénomène causé par plusieurs facteurs

La difficulté à joindre les deux bouts est la première raison qui pousse les travailleurs à effectuer des heures supplémentaires. C’est valable aussi bien pour un salarié que pour un travailleur indépendant, un consultant IT sera davantage amené à passer plus d’heures sur son poste de travail. Cela va de pair avec la digitalisation du travail.

Avec la généralisation du télétravail notamment, plusieurs personnes sont amenées à consulter des emails provenant de leurs supérieurs, y compris en pleine nuit. En définitive, les horaires de travail ne sont plus délimités de manière nette.

L’épanouissement au travail est également une quête que recherchent les salarié. Selon le psychologue américain Abraham Maslow, cinq besoins fondamentaux doivent être satisfaits pour se sentir épanoui, ces 5 besoins constituant la pyramide de Maslow.

La hiérarchie des besoins de la pyramide de Maslow s’identifie comme la suivante :

  1. Besoins rémunération : les travailleurs doivent être rémunérés à la hauteur des tâches qu’ils accomplissent. Percevoir une compensation financière est l’un des besoins essentiels de la pyramide de Maslow.
  2. Besoins de sécurité : Si ce niveau de la pyramide de Maslow n’est pas satisfait, une certaine méfiance peut s’instaurer vis-à-vis de l’employeur.
  3. Besoins d’appartenance : Au travail, les employés ont besoin de sentir qu’ils sont en mesure d’apporter leur pierre à l’édifice tout en restant fidèles à leur personnalité.
  4. Besoin d’utilité : les collaborateurs les plus satisfaits sont ceux qui se sentent pleinement investis dans les activités qu’ils entreprennent. Si chacun des membres d’équipe comprend en quoi ses efforts personnels soutiennent la mission générale de l’entreprise, alors tous se sentent plus motivés et enthousiastes au travail.
  5. Besoin d’accomplissement de soi : concerne les salariés qui n’hésitent pas à sortir de leur zone de confort, se montrent curieux, posent des questions, soutiennent les membres de leur équipe et sont capables de collaborer avec différents services.

 

Des symptômes de fatigue et de stress

Le never quitting peut causer de gros risque sur la santé d’un salarié. Selon un journaliste de la BBC, un individu effectuant 17 heures d’éveil possède le même niveau d’ébriété qu’une personne ayant bu 70 centilitres de bière. Lorsque cet état fait partie de la routine quotidienne, il est aussi dévastateur qu’une addiction à l’alcool. Le manque de sommeil fait perdre au cerveau de son efficacité, ce qui est source d’anxiété. De plus, une étude américaine s’étalant sur 13 années a pu démontrer que le travail intensif augmente le risque d’accident de travail.

Une étude menée par l'Assistance publique des hôpitaux de Paris, a révélé que trop de travail provoquait de mauvais impact sur la santé. L'étude a également démontré un lien direct entre la surcharge de travail et le risque d’accidents vasculaires cérébraux. Effectivement, les personnes qui, de façon régulière, passent plus de dix heures par jour à travailler ont 29 % de risque supplémentaire d’être victime d’un AVC.