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Un chèque énergie dès avril 2023

chèque énergie

Environ 5.6 millions de foyers français toucheront leur chèque énergie à compter du 21 avril 2023. Cette aide publique leur permet de s’acquitter de différentes factures énergétiques. C’est le cas par exemple des dépenses pour le gaz et l’électricité. Le montant maximal accordé à chaque foyer s’élève à 200 euros. Il est fixé selon le niveau de revenu du ménage.

En raison de la hausse des prix de l'énergie, des millions de Français connaissent des difficultés financières. Pour leur venir en aide, l'État a instauré le chèque énergie en 2018. Cette aide financière est distribuée une fois par an au printemps. À la fin de l'année 2022, elle a été octroyée à 12 millions de ménages, pour un montant allant de 100 à 200 euros.

La hausse des prix de l'énergie est un sujet de préoccupation croissant pour de nombreuses entreprises et travailleurs indépendants. En effet, l'augmentation des coûts de l'électricité, du gaz et des carburants peut avoir un impact significatif sur les résultats financiers et la rentabilité de ces acteurs économiques. Pour faire face à cette situation, certains travailleurs indépendants optent pour le portage salarial, qui leur permet de bénéficier d'une rémunération stable et d'une protection sociale tout en conservant leur autonomie et leur flexibilité. Cette formule de travail peut également leur permettre d'accéder à des solutions énergétiques plus économiques, telles que les énergies renouvelables ou les modes de transport alternatifs, contribuant ainsi à la réduction de leur empreinte carbone et à la préservation de l'environnement.

 

Un soutien financier indispensable pour de nombreux ménages

Depuis la fin de l’année 2022, des millions de familles françaises bénéficient d’aides financières publiques leur permettant de faire face à la hausse des prix de l’énergie.

Parmi ces dispositifs, on retrouve :

  • Le chèque fioul dont le montant est compris entre 100 et 200 euros ;
  • Un chèque de 50 à 200 euros pour ceux qui se chauffent au bois ;
  • Une indemnité carburant d’un montant de 100 euros pour les travailleurs à faibles revenus.

A l’instar du chèque énergie, ils sont accordés en fonction des ressources dont disposent les foyers.

Par ailleurs, les bénéficiaires du chèque énergie n’ont pas à entreprendre de formalité particulière. Son paiement est systématique pour les 20 % de foyers à faibles revenus.

Selon le ministère de la transition énergétique, cette aide est destinée aux « 20 % de ménages les plus modestes, dont le revenu fiscal de référence par unité de consommation (RFR/UC) est inférieur à 11 000 euros en 2021. »

Plus précisément, le montant de l’aide est compris entre 48 euros et 277 euros. Le dispositif est valable jusqu’au 31 mars 2024.

Coûts considérables pour l'État français

Certaines voix s’élèvent contre cette mesure. La Cour des comptes appelle le gouvernement à rétablir les finances publiques qui sont déjà fragilisées par la récente succession de crises. En effet, la dépense publique augmente de 0.7 % en 2023, et ce même si l’on ne tient pas compte des effets de la pandémie ou de l’inflation. En 2022, la progression (en volume) était de 3.5 %. Pour l’année en cours donc, le niveau reste élevé par rapport à l’objectif que l’exécutif s’est fixé. Pour rappel, le gouvernement entend ramener le déficit public à 3 % du PIB d’ici 2027.

La France a affiché le plus bas taux d’inflation de la zone euro en 2022. Cela a été possible grâce :

  • Au blocage des prix du gaz et de l’électricité ;
  • Aux réductions à la pompe ;
  • Au chèque énergie.

Néanmoins, ces mesures ont un impact sur les budgets de l’État français, au total c’est pas loin de 43 milliards d’euros sur une période de 24 mois qui vont être déboursés. Les pouvoirs publics ont limité à 15 % l’augmentation du prix réglementé de vente d’électricité pour l’exercice 2023. Cette hausse était plafonnée à 4 % en 2022.