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Tout comprendre des types de management

Le management, la gestion des salariés et les rapports au travail tendent à évoluer. Dès lors, comprendre les modes de management est essentiel pour progresser professionnellement et bâtir des relations clients-fournisseurs durables. Vous souhaitez identifier les spécificités et les enjeux de chaque type de management ? Notre article fait le point, pour vous, sur la question.

Les enjeux du management

Le management se caractérise comme étant la somme des actions visant à organiser le travail en entreprise. Ce travail d’organisation concerne, tout à la fois :

  • les salariés (on parle alors de ressources humaines) ;
  • les moyens matériels (équipements, fournitures, bureaux…).

Le management est souvent une histoire de dosage. Trop brutal, le management risque de décourager et démotiver des salariés et des équipes. Trop laxiste, les missions risquent de ne pas être réalisées en temps et en heure, impactant la crédibilité de l’entreprise.

Les professionnels indépendants doivent bien identifier les formes de management pour s’adapter au mieux à leurs salariés ou à leurs fournisseurs. En effet, dans certains projets, des délais sont à tenir. Il faut donc organiser la distribution du travail et maintenir un haut niveau de motivation, que ce soit pour les éléments internes (les salariés) que les éléments externes (les prestataires et sous-traitants).

Management : 4 grandes familles structurantes

Rensis Likert, psychologue américain, a beaucoup étudié les formes d’encadrement et de direction des salariés en entreprise. De ses travaux ont pu émerger 4 grandes familles de management. Focus sur leurs caractéristiques principales.

Le management directif

Il va s’agir de la forme de management la plus verticale. En effet, le dirigeant ou le manager ne partage aucune décision avec ses subordonnés et ne les considère uniquement comme de simples exécutants. Dès lors, le contrôle des salariés doit être constant pour s’assurer que les tâches et les missions sont réalisées en temps et en heure selon la qualité voulue.

Cette forme de management n’a de sens que dans une situation où le supérieur hiérarchique est charismatique et doté d’une certaine vision de l’entreprise. La verticalité de la prise de décision est tout autant subie qu’acceptée. Dans le cas contraire, le management directif mène à l’affrontement et à des conflits multiples et divers affectant la crédibilité du supérieur hiérarchique.

Le management directif est actuellement vu comme une source de stress auprès des équipes. Ce stress peut provoquer des burn-out, ou épuisement au travail. Le management directif est également jugé responsable de nombreuses démissions, reconversions professionnelles voire pointé du doigt lors des plaintes pour harcèlement au travail.

Le management persuasif

Cette famille de management est légèrement moins verticale que le management directif. Il va alors s’agir de proposer une verticalité “paternaliste”. Le management persuasif repose également sur une absence de responsabilité des salariés. Toutefois, ces derniers vont pouvoir faire des suggestions que le dirigeant ou manager est libre de prendre en compte ou non.

Le paternalisme s’applique également dans les méthodes de motivation. Les salariés productifs vont être récompensés et les autres vont être sanctionnés. Généralement, ce type de management déploie aussi un système de notation des salariés en entreprise.

La bienveillance peut également être présente dans cette forme de management. Le paternalisme se matérialise aussi par une forme de protection et d’accompagnement qui tend à déresponsabiliser les salariés.

Le management consultatif

Le management consultatif se situe au confluent du management persuasif et participatif. L’implication des salariés est vue comme une source d’amélioration des pratiques en entreprise. Par ailleurs, en favorisant l’implication de tous, l’adhésion des salariés va être plus grande. L’absentéisme et les démissions sont alors beaucoup plus rares.

Le management consultatif va, également, se mettre en place dans les grandes entreprises où la participation est de fait impossible. Des espaces de dialogue et de co-construction vont s’organiser avec des groupes de salariés.

Toutefois, comme son nom l’indique, la consultation n’implique aucune participation aux décisions. Les salariés peuvent davantage donner leur avis qui sera pris en compte ou non.

Le management participatif

Le management participatif repose sur une participation active des salariés. Cette participation est permise par un ensemble d’outils, une ambiance de confiance totale au travail et par une communication ascendante et descendante fluide.

Le management participatif n’est pas une forme d’encadrement qui est simple à mettre en œuvre. En effet, les salariés peuvent confondre participation et revendication. Par ailleurs, être force de proposition signifie d’intégrer toutes les contraintes, connaître les enjeux et identifier les limites budgétaires. En somme, la participation n’est possible que si les salariés sont capables de se mettre à la place de leurs supérieurs hiérarchiques.

Cette forme de management va être très présente dans les petites entreprises et les entreprises coopératives. Le manager ou le dirigeant n’est pas un supérieur hiérarchique classique qui décide de tout mais plutôt un chef d’orchestre qui met en musique la diversité de ses équipes. Il s'appuie sur les qualités personnelles et professionnelles de chacun pour réaliser les projets.

Les évolutions du management en entreprise

Comme nous l’avons vu plus haut, le management directif commence à perdre en crédibilité en entreprise où l’on privilégie les enjeux de bien-être. Par ailleurs, les relations clients-fournisseurs tendent également à se débarrasser des principes directifs.

Les professionnels indépendants sont de plus en plus nombreux à rechercher la coopération, les relations apaisées et la construction d’un éco-système professionnel solidaire. Dès lors, le management participatif tend à gagner du terrain. En matière de relation commerciale, les professionnels vont aussi privilégier l’entraide avec leurs fournisseurs. Certains professionnels optent aussi pour une négociation coopérative avec leurs clients pour veiller aussi aux intérêts de tous.

Entreprendre grâce au portage salarial

La création d’une entreprise suppose de travailler en équipe et de gérer des situations avec des rapports hiérarchiques différents. Toutefois, devenir un professionnel indépendant attire de plus en plus les Français.

En portage salarial, un professionnel reste autonome dans son activité et n’est pas soumis aux injonctions d’une hiérarchie. Une société de portage salarial a comme mission principale d’accompagner et d’aider les professionnels dans la réalisation de leurs missions administratives, fiscales et comptables.

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