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Le marché du travail a été bouleversé par la crise sanitaire

Dorénavant, tout l’univers de l’emploi est concerné par la digitalisation, un phénomène favorisé par la pandémie de Covid-19. Même le travail intérimaire, qui s’est développé à cause de la crise sanitaire, est aujourd’hui touché par cette transformation. Selon le président d’ENSO Groupe, les factures numériques seront par exemple obligatoires dans trois ans dans ce secteur.

Depuis l’apparition du Covid-19, les périodes de transformations permanentes sont devenues la norme. En conséquence, les entreprises ont été contraintes d’adopter une nouvelle cadence ainsi qu’une autre organisation. Un impératif qui restreint leur prévision sur le long terme. Ces derniers mois, le marché de l’emploi a été singulièrement secoué. Tant il a été confronté à l’insuffisance d’entretien des réserves de talents, à laquelle s’ajoute le phénomène de grande démission.

Un contexte qui n’est pas sans conséquence pour le portage salarial, qui se développe de plus en plus. Pour information, il s’agit d’un mécanisme permettant aux consultants en digital, entre autres, de combiner salariat et freelance.

L’emploi intérimaire connaît une croissance

Grâce à cette situation, le travail temporaire a surpassé entre octobre-décembre 2021 le niveau enregistré au 31 décembre 2019 :

       Dans le tertiaire (+11,4 %) ;

       Pour la première fois dans l’industrie (+3,4 %).

Or, dans un contexte de manque de talents, il s’avère compliqué de relever le challenge de recourir à des intérimaires. Ceci dans une durée souvent très brève en assurant de maîtriser les coûts sans diminuer la qualité des profils. Une fois ce défi passé, il se révèle crucial de :

       Maîtriser les coûts de gestion tout en suivant un processus de gestion intégré ;

       Garantir la fiabilité des factures et des contrats ;

       S’évertuer à respecter le cadre réglementaire.

Dans ce cadre, la transformation numérique de l’ensemble des processus constitue la principale tendance dans le secteur de l’emploi intérimaire. Le président du groupe ENSO, Christophe Meyer explique :

C’est une tendance lourde, à titre d’exemple d’évolution légale, les factures électroniques seront obligatoires d’ici 2024. En parallèle, nous constatons le développement de Pure Player porteur du tout digital. Mais je pense qu’il faudra faire attention à conserver un rapport humain, notamment dans le milieu de l’intérim qui reste très particulier, très spécifique.

Certains secteurs de l’intérim souffrent encore de la crise sanitaire

Le cadre révèle qu’aujourd’hui, certains segments du marché de l’intérim endurent encore les impacts de la pandémie de Covid-19. Parmi ceux-ci, l’on retrouve particulièrement l’événementiel et la restauration. À l’opposé, d’autres se sont développés, comme tout ce qui est lié :

       Au service ;

       Au médical ;

       Au nettoyage ;

       À la sécurité ;

       Etc.

Le confinement de mars 2020 a ralenti l’activité générale. Cependant, le secteur de l’emploi temporaire s’est ensuite accommodé très vite à la crise sanitaire et a poursuivi son travail. Le groupe ENSO suit très bien cette évolution avec sa plateforme web dédiée au domaine de l’intérim, Armado. Un outil qui permet aux clients de l’entreprise de s’affranchir des procédures administratives. Par conséquent, davantage de place s’ouvre au placement de talents et à l’embauche. Ce qui demeure le cœur de métier d’un cabinet de recrutement d’intérimaires.