Capgemini a multiplié les opérations de croissance externe cette année. Il vient d’intégrer la société Quorsus, basée au Royaume-Uni, dans son secteur. Cette acquisition lui permettra d’élargir ses activités de conseils dans la filière des marchés de capitaux. Peu avant celle-ci, le groupe avait communiqué s’être payé l’entreprise Braincourt, venue de l’outre-Rhin.
Capgemini a officialisé le 10 octobre dernier le rachat de Quorsus. Une start-up britannique auprès de laquelle certains consultants indépendants affiliés à une société de portage salarial peuvent prospecter. Pour rappel, ce rattachement offre beaucoup d’avantages à ces professionnels. Il permet de confier le volet administratif de l’activité freelance à l’établissement d’adhésion et d’obtenir les privilèges de l’employé ordinaire. L’on citera entre autres parmi ceux-ci le fait de bénéficier du régime général de protection sociale, d’une pension de retraite, etc.
Basée à Londres, Quorsus constitue en effet un cabinet de conseil. Elle est spécialisée en infrastructures de marché post-négociation, solutions réglementaires, opérations et technologie pour les institutions financières.
La start-up se trouve en pleine croissance
Avec la reprise de cette jeune pousse, l’entreprise tricolore de services du numérique (ESN) compte répondre :
- Au besoin de garantir durant tout le cycle de trading l’efficacité des opérations et de les rendre stratégiques.
- À certaines problématiques, y compris les contraintes réglementaires qui s’amplifient sans cesse.
Depuis sa fondation en 2019, Quorsus a profité d’un fort développement et dispose d’une vaste base clientèle. Selon Capgemini, son portefeuille comprend notamment des associations professionnelles des marchés de capitaux et des prestataires d’infrastructures de marché. Un ensemble dont la pépite pourra poursuivre l’agrandissement dans le giron du groupe français. Le directeur général du cabinet de conseil, Ryan Baccus, a commenté sa cession. Il a affirmé qu’ils se félicitent de faire désormais partie de Capgemini et que leurs clients actuels pourront :
[…] Bénéficier de l’envergure mondiale du groupe et de l’étendue de ses services […]. Nos équipes vont aussi pouvoir profiter des opportunités de carrières offertes par ce leader mondial.
Le directeur général de la division services financiers de l’ESN parisienne, Anirban Bose, s’est aussi exprimée sur ce rachat. Il a déclaré que l’incorporation de Quorsus dans son réseau procure à leur équipe diverses expertises extrêmement recherchées :
[…] Qui va renforcer nos services en marchés de capitaux pour les institutions financières.
Pour l’heure, aucune information sur cette acquisition n’a été dévoilée. L’on ignore de ce fait jusqu’à maintenant son coût.
Capgemini s’est déjà offert cinq autres sociétés plus tôt dans l’année
Quorsus représente la sixième entreprise dont Capgemini s’est approprié cette année. L’annonce de son rachat intervient juste trois jours après celle de Braincourt. Une firme spécialisée dans les services de science de données et d’intelligence économique. Ceci sur les piles technologiques de fournisseurs comme Tableau, SAP, Microsoft, Board ou encore Atlassian. Les détails de la cession ont également été tenus secrets.
D’après l’associé exécutif de l’entreprise, Günter Hauser, ils s’impatientent d’offrir leur expertise pour renforcer les offres de Capgemini dans :
- Le traitement de données ;
- La Data.
Il a ajouté que leurs équipes pourront participer à des projets exploitant tous les atouts des offres commerciales du groupe. Dans le même temps, a continué le responsable, leurs clients, dont beaucoup constituent de grandes enseignes de renommée internationale :
[…] Auront accès à une gamme beaucoup plus large de services pouvant leur être fournis dans le monde entier.
Sis à Stuttgart, Braincourt est implanté dans toute l’Allemagne. Il dispose par ailleurs d’un ancrage en Suisse et en Autriche. Plus tôt dans l’année, Capgemini s’était déjà emparé de Knowledge Expert, Rufus Leonard, Aodigy et Chappuis Halder.
