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La 5e édition du Grand Angle ESN & ICT est sortie

Dans leur dernière étude annuelle, KPMG et Numeum ont noté la dynamique des entreprises françaises du numérique. Ils ont également examiné la façon dont celles-ci ont su s’adapter à un cadre économique en pleine transformation. Leur rapport constate toutefois que la gestion des talents reste une faiblesse pour les sociétés de cette filière.

Numeum et KPMG France ont présenté le 15 septembre dernier l’enquête Grand Angle ESN & ICT 2022. L’analyse annuelle référente sur les entreprises françaises d’ingénierie de conseil en technologies (ICT) et de services du numérique (ESN). Les membres de Numeum se sont réunis pour l’occasion à Paris, au Pavillon Dauphine.

Ce document constitue une vraie mine d’informations pour les acteurs dans ces secteurs, comme certains consultants en portage salarial. À signaler que 60 % de ces professionnels proviennent du domaine des technologies de l’information et de la communication. Pour remarque, cette forme d’emploi désigne un dispositif combinant les atouts du salariat et de l’entrepreneuriat.

L’avenir des ESN et ITC semble prometteur

Le responsable digital audit & Innovation chez KPMG, Xavier Niffle, a commenté les résultats de cette étude. L’état d’esprit que les dirigeants des ICT et ESN tricolores affichent maintenant se dépeint en un mot, déclare-t-il : confiance. Le cadre détaille que celui-ci a été démontré par :

  • Leur aptitude à concrétiser leurs plans d’embauche ;
  • Leur vision du futur. Ceci avec des ambitions de croissance à l’horizon 2025 rehaussées d’environ 5 points comparativement à Grand Angle 2021 ;
  • Le renouement du marché avec le niveau d’activité de 2019.

Le président du collège ICT et ESN chez Numeum, Hubert Giraud, expose quant à lui :

Cette 5e édition de l’étude Grand Angle met en exergue la manière dont les ESN et ICT ont su relever les défis qui s’imposaient à elles, en dépassant toutes les prédictions, pour atteindre un niveau de croissance record. […]

Poussées par leurs objectifs de conquête sur des marchés à forte valeur ajoutée et d’innovation, poursuit-il, ces sociétés constituent :

[…] Des acteurs centraux de la transformation numérique et durable de l’économie française. […]

D’après lui, le moment est plus que venu d’appuyer cette dynamique vertueuse. Et de conclure que la capacité à séduire et retenir les meilleurs collaborateurs compose une question majeure requérant :

[…] Un engagement fort de l’ensemble de l’écosystème, sur le long terme.

Davantage d’efforts doivent être consentis dans la gestion des talents

La gestion des talents constitue en effet un sérieux challenge à surmonter pour les entreprises du numérique. Ces acteurs économiques, qu’importe leur taille, possèdent des plans triennaux d’embauche ambitieux. C’est le cas notamment dans les :

  • TPE, qui visent une augmentation de 340 % des recrutements comparativement aux effectifs de l’an passé
  • PME, qui espèrent arriver à une crue de 135 % d’ici 2025.

L’on doit cependant considérer que le marché demeure tendu jusqu’à présent. Des revendications particulières des postulants s’ajoutent de surcroît aux recettes d’embauche classiques (coopération avec les écoles, prime de cooptation…). Le président du bureau ICT chez Numeum, Charles Mauclair, confirme que les candidats exigent davantage de :

  • Transparence sur les formations et les projets ;
  • Flexibilité dans leur emploi du temps avec un nombre de jours de travail à distance.

La prime de participation est aussi évoquée fréquemment, confie-t-il. Le responsable révèle qu’en 2021, l’effectif des employés dans le métier a progressé de 5 % en moyenne. Un effort a également été réalisé sur l’embauche de femmes dans les ESN et ICT (+35 %). Les femmes restent néanmoins sous-représentées (29 % des salariés) dans les ICT et les ESN, souligne Charles Mauclair.