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L’offre de mémoire flash NAND de Western Digital s’affaiblit considérablement

Deux usines nippones de Western Digital (WD) ont rencontré un problème de contamination. En conséquence, ces sites fabriqueront moins de mémoire flash pour le stockage eMMC et le SSD. Ce qui risque d’engendrer une pénurie sur le marché, du fait de l’importance du géant californien. Devant ce contexte, les analystes se préparent à une hausse des tarifs.

En pleine crise mondiale des semi-conducteurs, Western Digital est confronté à un problème. Deux usines de production de mémoire flash NAND 3D appartenant à l’entreprise ont été touchées par une contamination de matériaux. Un incident qui entraînera un amoindrissement de la disponibilité de la mémoire flash pour l’eMMC et le SSD. En détail, celle-ci devrait se tasser de 6,5 milliards de gigaoctets.

Comment cette catastrophe se répercutera-t-elle sur les consommateurs finaux ? Pour l’instant, il semble compliqué de répondre à cette question. Dans tous les cas, les impacts affecteront les Mission portage salarial de plusieurs consultants en digital. Pour indication, ce dispositif constitue un compromis entre le salariat et l’entrepreneuriat.

Le constructeur couvre une bonne partie des demandes sur le marché

Dans ce contexte, WD compte parmi les leaders du secteur de la mémoire. Il se présente comme :

·        Le numéro un des fournisseurs pour les composants eMMC ;

·        Le second fournisseur de SSD installé dans les ordinateurs.

Entre octobre-décembre 2021 la société affichait une part de 32,5 % sur le marché de la mémoire flash NAND. Une proportion qu’elle partage cependant avec son partenaire Kioxia. Du fait de ce poids, 6,5 exaoctets représentent un volume extrêmement conséquent. D’après TrendForce, cette quantité équivaut à 13 % de la production de l’enseigne avec son allié pour janvier-mars 2022.

En 2019, la firme américaine avait déjà enduré une baisse de production de 6 milliards de gigaoctets. L’origine de cette perte : son usine avait connu une coupure d’électricité. À l’époque, une trentaine de jours était passée avant que la situation soit revenue à la normale. Concernant les répercussions dans le commerce, elles se sont révélées plus ou moins dérisoires.

Le tarif de la mémoire flash devrait bientôt s’intensifier

Aujourd’hui, l’on espère que Western Digital et son coopérateur réussiront à résoudre la contamination pour poursuivre normalement leur production. En attendant une solution, il est conseillé à ceux qui envisagent d’acheter de la mémoire flash de se décider rapidement. En fonction de l’évolution du désastre, les prix pourraient en effet s’aggraver.

D’ailleurs, TrendForce a annoncé qu’entre avril-juin 2022, les tarifs de la mémoire flash NAND risquent de croître d’approximativement 5-10 %. Le géant de San José ne pourra plus se servir des semi-conducteurs contaminés. En conséquence, l’offre s’affaiblira à cause de pénuries provisoires, provoquant ainsi une hausse des prix.

En clair, la contamination de matériaux concerne l’activité des usines de Kitakami et Yokkaichi, où est produite la mémoire flash. Dans un communiqué, WD a indiqué :

[…] L’entreprise travaille avec son partenaire Kioxia pour mettre en place les mesures nécessaires […].

Le but étant de rétablir dans les plus brefs délais le statut fonctionnel normal de ces sites.