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Le Japon accentue ses moyens de défense

Le 9 décembre dernier, le Japon, l’Italie et le Royaume-Uni ont communiqué le déploiement d’une initiative de défense aérienne. Les trois pays collaboreront pour fabriquer un avion de combat de nouvelle génération. Un appareil qui devrait dépasser les performances de l’Eurofighter. Le gouvernement nippon entend également agrandir son budget de défense.

Le Pays du Soleil Levant envisage de doubler ses dépenses en matière de défense. Il compte l'accroître pour arriver à 2 % du produit intérieur brut (PIB) national d’ici 2027. Le projet pourrait notamment profiter aux consultants portés en cybersécurité. D’autant plus que les attaques informatiques augmentent de plus en plus.

Portage salarial définition : ce concept renvoie à un dispositif mélangeant les statuts de travailleur indépendant et d'employé classique. Il permet ainsi de cumuler les atouts des deux formes d’emploi. L’on citera par exemple la protection sociale du Régime général, la liberté de fixer ses honoraires, la flexibilité organisationnelle, etc.

Un avion de combat est en préparation avec l’Italie et le Royaume-Uni

Le Japon prévoit dans le même temps d’amplifier ses investissements dans l’armée au cours des cinq prochaines années. Par rapport à la période 2018-2022, une hausse de 56 % est prévue. Une situation géopolitique délicate semble être la raison de la décision. Les menaces s’intensifient en effet aux frontières nipponnes avec :

  • La Russie après qu’elle a envahi le territoire ukrainien ;
  • La Chine ;
  • La Corée du Nord.

À signaler que la stratégie de défense du pays dépend majoritairement des États-Unis. Depuis 1947, il est régi par une Constitution prônant la paix. Celle-ci restreint énormément les missions et les ressources de son armée, appelée « Forces d’autodéfense ».

Dans l’optique de ce renforcement militaire, le Japon a noué un partenariat avec l’Italie et le Royaume-Uni. La coopération est destinée à la production de nouveau prototype d’avion d’assaut, à l’horizon 2035. Les trois pays ont déclaré qu’ils développeront l’engin dans le cadre d’un plan dénommé Global Combat Air Program (GCAP). Ils confient avoir créé ce dernier en tant que base de collaboration avec d’autres États. Dans leur communiqué, Rome, Tokyo et Londres soulignent son interopérabilité ultérieure avec :

  • L’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ;
  • Les États-Unis ;
  • Leurs partenaires autour du globe, notamment dans l’Indo-Pacifique et en Europe.

Militer pour l’ouverture et la liberté de l’ordre international

L’avion de combat à venir est présenté en tant que successeur du Mitsubishi F-2. Un chasseur entré en service en 2000 et fabriqué avec la firme américaine Lockheed Martin. Le nouvel appareil devrait embarquer les avancées du programme Tempest, lancé par la Grande-Bretagne. Voué à construire un avion de combat, celui-ci verra son prototype dévoilé en 2027.

D’après un responsable du ministère japonais de la Défense, les détails sur le coût du projet restent encore à peaufiner. La production de l’aéronef devrait être amorcée aux alentours de 2030-2031, a-t-il précisé. Le prototype est attendu en 2035.

Dans leur communiqué, l’Italie, le Royaume-Uni et le Japon ont affirmé :

Nous sommes déterminés à défendre l’ordre international libre, ouvert et basé sur des règles, ce qui est plus important que jamais à une période où ces principes sont contestés et où les menaces et les agressions vont en augmentant.

Le même cadre du ministère japonais de la Défense a déclaré :

Les États-Unis ont le F35 et l’Europe a l’Eurofighter. Nous allons bien sûr viser à créer des avions de combat qui dépassent les capacités de ces modèles.

Le quotidien économique Nikkei révèle que les entreprises Leonardo, BAE Systems et Mitsubishi Heavy Industries, s’impliqueront au cœur du projet.