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La marque-employeur doit désormais s’adresser aux professionnels indépendants

Faire appel à des freelances permet de remédier aux tensions liées aux recrutements qui affectent sérieusement les entreprises. Les marques-employeurs ne sont cependant pas encore adaptées aux éléments qui leur permettront de séduire ces talents. Pourtant, saisir leurs critères de sélection et leurs ambitions apparaît comme crucial. Ceci afin de générer des propositions de collaboration fructueuses.

Face au manque de talents, beaucoup d’entreprises s’orientent vers les travailleurs indépendants ou en portage salarial. La compréhension des besoins de ces professionnels sur le plan de la collaboration devient de ce fait indispensable. Il convient ainsi de les contacter par l’intermédiaire d’initiatives ciblées. On peut dans cette optique par exemple songer à une relation plus étroite entre services RH et divisions achats. Les deux départements seraient chargés de penser les équipes de manière globale en allant au-delà des statuts personnels.

La construction d’une marque-employeur pour les freelances permet à ce titre d’émettre une proposition de collaboration attrayante. Elle soigne l’image de l’employeur et facilite ses recrutements.

Le rapport entre l’entreprise et les freelances requiert une reconsidération

Bâtir une marque-employeur destinée aux travailleurs indépendants implique de les considérer comme des partenaires et non en qualité de prestataires. Il s’agit donc de traiter avec eux en tant que tels. Tout comme l’on exige d’eux d’étaler leurs achèvements antérieurs, l’employeur doit prononcer un discours de preuve pour capter leur attention. Ceci avec des partages de retour d’expérience à l’appui par exemple.

Une proposition de collaboration appropriée soumise aux professionnels indépendants passe obligatoirement par l’adaptation de la présentation des tâches :

  • Politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ;
  • Précision de la méthode de sélection ;
  • Fourniture de renseignements pertinents sur la structure du service s’occupant de la mission et sur l’entreprise ;
  • Assimilation des critères de sens.

Les départements RH doivent plus que jamais relever le challenge de l’actualisation de l’expérience des collaborateurs externes. Il s’agit d’une condition essentielle pour attirer les meilleurs d’entre eux. L’opération en vaut le coût. L’idée est en effet de conférer à son organisation la chance de coopérer avec les savoir-faire nécessaires à sa croissance.

De quoi ont réellement besoin les freelances ?

LittleBig Connection vient de publier son enquête « Quels grands groupes font rêver les freelances ? ». Elle renferme également des pistes pour concevoir une offre de collaboration alléchante :

  • Proposer le travail à distance pourra aider l’employeur à se démarquer. À noter que plusieurs freelances n’accordent aucune concession en matière de flexibilité ;
  • L’examen continu de la prestation réalisée et la volonté d’établir un rapport de confiance. Cela répond à leur désir de faire partie d’une équipe compte tenu de leur apport ;
  • La communication franche sur la possibilité de missions futures pour accompagner les freelances dans leur projection ;
  • La mise en visibilité de la capacité novatrice de l’employeur. Les travailleurs indépendants y accordent plus d’importance qu’à la taille de l’organisation. À rappeler que la majorité d’entre eux ont opté pour ce statut afin de dénicher des projets intéressants.

En janvier 2021, McKinsey a publié une étude titrée « Mind the skills gap ». Selon elle, 87 % des dirigeants disent souffrir d’un déficit de talents ou craignent d’en subir d’ici peu. À plus forte raison, l’urgence du besoin en experts du digital s’intensifie en permanence : Cloud, données, sécurité IT, etc. Logiquement, les compétences dans ce secteur sont les plus recherchées et permettent de décrocher les salaires les plus élevés.