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Les solutions pour pallier aux problèmes de sècheresse en France

alerte sècheresse en France

« La nation France doit continuer d'investir dans des rétentions collinaires » ? Le terme technique "retenue collinaire" utilisé par Emmanuel Macron lors du Salon de l'Agriculture peut ne pas être compris par tous les Français.

Après trente-deux jours sans pluie, un record pour un hiver depuis 1959, la France est en « état d’alerte » en raison du faible niveau de ses nappes phréatiques.  Existantes depuis les années 90, les retenues collinaires ont été créées et utilisées notamment dans certains lieux comme Ardèche, Vendée. Ces zones présentent en effet une raréfaction de l'eau. Des écologistes et des scientifiques militent contre les grandes retenues d’eau. Pour cela, ils préfèrent une approche plus appropriée, celle de moins consommer. Cette situation engendre de nombreux débats sur ces digues d’eau pour le gouvernement. Selon des spécialistes, la France a mis en en place de nombreux projets pour concevoir de retenues d’eau en 2019 et 2020.

La sècheresse actuelle en France a un impact sur divers secteurs économiques, y compris le portage salarial. En effet, de nombreux travailleurs indépendants qui travaillent dans des secteurs liés à l'agriculture, tels que l'horticulture ou l'aménagement paysager, peuvent subir des pertes économiques en raison des restrictions de l'eau et des conditions météorologiques difficiles. De plus, la sècheresse peut également avoir un impact indirect sur les autres secteurs de l'économie, tels que le tourisme et l'immobilier, qui peuvent subir des pertes économiques en raison de l'impact négatif sur l'environnement et les activités de loisirs. Enfin, la sècheresse peut limiter les opportunités de travail pour les travailleurs indépendants en France, ce qui peut affecter leur activité et leurs revenus. Les sociétés de portage salarial peuvent toutefois offrir une solution pour aider les travailleurs indépendants à gérer les effets de la sècheresse en leur fournissant des conseils et un soutien administratif pour leur permettre de maintenir leur activité malgré les conditions difficiles.

 

Une stratégie sur la raréfaction de l’eau

Le gouvernement assure être à pied d’œuvre pour "prévoir" et "organiser" les mesures nécessaires afin de réduire les impacts de la sécheresse hivernale exceptionnelle, comme l'a réaffirmé le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, dans une interview accordée au Journal du dimanche le 26 février.

Ces petites retenues d’eau constituent une alternative pour limiter les répercussions des périodes d’aridité. Magali Reghezza, géographe et membre du Haut Conseil pour le Climat de conférences, précise que ces digues présentent des inconvénients lors des sècheresses extrêmes.

De plus, Reghezza explique qu’il existe des priorités en cas de sècheresse à longue durée. Il s’agit de :

  • Désaltérer les animaux ;
  • Donner accès à l’eau potable
  • S’occuper de la flore ;

En se basant sur le modèle de la sobriété énergétique, un autre plan concernant la réserve et la consommation de l’eau a été mis en place par Emmanuel Macron.

Il s’agit en effet de considérer :

  • La récupération des eaux de pluie ;
  • Une meilleure répartition de l’eau consommable ;
  • Un investissement et une production efficiente concernant les rétentions collinaires ;
  • Un moyen pour limiter les fuites dans les retenues, etc.

Contrairement au président de la République, le Sénat et des militants agriculteurs s’acharnent sur les grandes retenues de remplacement. Emmanuel Macron invite les représentants agricoles à tenir compte des retentions collinaires. Il précise que celles-ci permettent de stocker de l’eau durant les jours pluvieux et d’en tirer moins pendant les périodes d’été. Néanmoins, cette méthode sur les retenues fait face à des problèmes économiques selon le Sénat.

Des départements en alerte

Le pays ne s’est pas confronté à des manques de précipitations sur une durée aussi longue depuis quelque temps. Le Ministre de la transition écologique mentionne d’ailleurs que cette conjoncture reste assez grave contrairement en 2022. Pour cela, le gouvernement français reste dans la prévention et en pleine mise en garde.

Cependant, certaines zones sont en alerte concernant la situation actuelle, faisant face à des limitations sur l’usage d’eau. Il s’agit de :

  • Le Var ;
  • Les Bouches-du-Rhône ;
  • Les Pyrénées-Orientales ;
  • L’Isère.

Dans les Deux-Sèvres, le projet de Sainte-Soline de la Chambre d’agriculture essaie de réduire leur prélèvement d’eau jusqu’à 60 % de volume. D’ailleurs, le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu précise également que « 10 départements sont actuellement en observation ». Bien que protesté par des militants écologistes, le programme sert à irriguer les réserves d’eau de manière sécurisée. Il s’agit d’un levier ou une solution permettant de se diriger vers la bio-agriculture.

De plus, Magali Reghezza avance que « l'agro-écologie et l'agroforesterie présentent un triple avantage : ces agricultures sont moins émettrices et plus sobres en énergie et en eau, s'appuient sur les services rendus par une biodiversité qu'elle contribue à protéger et permettent de faire face à un climat qui change à une vitesse inédite dans l'histoire de l'humanité »

Suite à l’annonce du président de la République, le ministre Christophe Béchu précise qu’une « cellule interministérielle sera avancée pour limiter les risques causés par la sécheresse ». Ce groupe sera d’ailleurs activé par Elisabeth Borne, la première ministre. En somme, le ministre de la transition écologique met les points sur la concision et l’innovation concernant les alternatives à considérer.